Delothya
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L'Apocalypse Humaine a eu lieu, obligeant les hommes ne participants pas à cette terrible bataille à se terrer sous terre. Cinq cents ans ont passé, et l'Homme est de nouveau confronté à ce terrible choix : Paix ou Guerre ?
 
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 Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde...

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Mana Brewalaer

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MessageSujet: Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde...   Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde... Icon_minitimeMer 18 Juil - 15:49

Depuis quelques jours déjà, j'étais hors de mon trou...

Feu mon maître m'avais déjà parlé de cet endroit où enfer et paradis se disputaient. Habillé de mes éternels habit noirs, de ma ceinture doré, j'avais tout de même mis mon morceau de toile épaisse sur la tête au cas où il y aurait de la pluie ou du vent. J'avais mon sac, y transportant quelques vivres que je rationnais strictement pour ne pas manquer de nourriture autant à l'aller qu'au retour...
Mais là n'était pas mon seul objectif... je voulais voir cet endroit ! Maître m'avais dit qu'il ne s'y était jamais rendu... je pense que c'est un erreur. Si là bas on peu trouvé nombres d'informations à emmagasiner en soi... des choses époustouflantes ou effrayantes...alors je voulais les voir. Et je voulais voir ces landes dévastées et leur jointure aux landes merveilleuses à la beauté sans nom !

Munis de mon bâton de marche je...marchais à bonne allure. Si j'étais poussé par l'envie... j'étais mal informé, y avait-il du danger ? Est-ce que j'avais à craindre ? Je n'étais pas bien armé et mes talents étaient bien rudimentaires... je me sert plus souvent d'un couteau pour cueillir des racines que pour me défendre...
Haa... mes lèvres laissèrent passer un soupir tandis que je marchais toujours... je n'avais pas l'impression qu'entre la flore m'entourant et la flore près de la ville mère soit bien différente. Sans doute n'avais-je pas encore atteint la clairière. Ha... quel idiot...une clairière est une vaste étendue de terre plus ou moins vallonnée...par une forêt touffue sans sentiers.

Entamant une chanson que je fredonnais à voix basse je cala mon bâton sous mon bras pour sortir un petit bout de pain et pour prendre une gorgée d'eau.
C'est que marcher... ainsi, dans une forêt dense, habillé de noir, avec un sac bien trop rempli de vivres, et cela depuis des jours... ça fini par fatigué. Je suis le conteur mais je ne suis pas une entité fantomatique pour autant ! Je suis bien de chair et d'os et de sang... Fatigué je décida de m'arrêter un petit moment. Trouvant une sorte de retranchement sous quelques rochers, j'y posa mes affaires et m'assit un moment.

"Quel calme... il n'y à que le chants des oiseaux... je me demande si j'atteindrais la clairière un jour...?"
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Wayne Eranann

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MessageSujet: Re: Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde...   Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde... Icon_minitimeVen 20 Juil - 22:09



J'étais un idiot. Un tripe idiot. Une andouille. Dans quoi m'embarquais-je encore ? Pourquoi donc fallait-il que je l'ai rencontré ? Depuis la venue de cette fille faîte de flammes et de braises, je m'étais m'y à penser à cet autre monde, ce monde de souvenirs et de désillusions, ce monde que nous avions abandonnés et qui nous avait oublié. Je m'étais m'y à chercher des traces, des éclats de fantômes parmi des décombres et des ruines. Je m'étais dit que si Evalar existait, je trouverai sans doute son ombre parmi les restes de la Clairière des Temps perdus, telle était le nom que l'on avait donné à ce lieu obscure et peu connus des hommes où règne cependant la lumière des temps de jadis. C'était ici où vivait tout un peuple autrefois. Et déchus par la Grande Guerre, les hommes s'étaient enfuis de ces lieux détruits. Et si certains avaient décidés d'escalader les forêts et de se réfugier tout en haut de leur cimes, d'autres s'étaient engouffrer dans les profondeurs de la terre. Pour espérer vivre dans ce monde, ils s'étaient enterrer dans ce cimetière géant qu'était la citée perdue d'Evalar. Et ils y étaient morts, tel était le sort que l'on avait donné à ces hommes sans savoir de quoi il s'y retourner.

Aujourd'hui je voulais me tenir debout parmi ces décombres, je voulais voir de mes propres yeux le fléau de l'humanité : je voulais voir le résultat de la guerre. En tant qu'Alpha je me devais de voir ce lieu, afin de constater moi même des méfaits de ce qu'une guerre engendrerai.

Mais plus que tout, je souhaitais savoir ce que la jeune étrangère trouvé à ces Ruines. Je voulais comprendre en quoi la Citée Perdue était si importante à ses yeux. Et où trouver l'ombre d'une telle citée sinon dans ce qu'on appelle Clairière des Temps perdus ?

Il était dit qu'en ces lieux se trouvait un pouvoir. Un pouvoir tel qu'il pouvait faire revenir les morts. Que de belles foutaises ! Alors que les légendes s'accumulaient, je voyais de plus en plus une métaphore. Ce pouvoir ne faisait pas renaître les morts, pas dans le sens stricte du terme, non. Elle cachait juste des connaissances telles qu'elles réveilleraient la mémoire du monde. Et je pensais -ou plutôt j'esperais- qu'elle cache en elle des connaissances sur Evalar.

J'étais désespérant, je m'étais m'y à croire à ces chimères, à ces lambeaux de passé, j'étais ce dont je m'étais toujours moqué : un rêveur. Ce n'était pas une découverte, je me connaissais ce penchant. Eiliyah m'avait intrigué, elle avait ravivé en moi la flamme de l'enfance.

Pour tout dire, je crevais de peur. J'angoissais à l'idée de trouver une preuve reniant tout ce que j'avais toujours affirmé : les Ruines appartiennent aux fantômes, comme les Fantômes appartiennent aux ruines. C'était le pillier de mon existence, renier celà, ca serait renier tout ce que j'avais construit, et çà, ce n'était pas envisageable. Mais j'étais possédé par l'envie de savoir. Je voulais connaître toutes les limites de ce monde que je dirigeais. C'était plus fort que moi.

Je marchais, celà faisait déjà quelques jours que j'étais partit de Galiador pour ces lieux oubliés. Et plus j'avancais, plus mon estomac se nouait. Elle n'était pas "perdu" pour rien cette clairière. Il était déjà dur de trouver des informations sur son existence, alors sur son emplacement c'était encore plus difficile, et pour la trouver c'était encore autre chose.
La forêt était dense, humide, tortueuse. L'air était lourd, et la lumière peinait à franchir la cimes des arbres centenaires. C'était silencieux. Étrangement calme.
Ma besace faisait souffrir mon épaule, pas que les vivres étaient lourds, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Je cherchais aux alentours un endroit où passait la nuit, j'aurai voulu me réfugier entre les branches des arbres, je n'avais plus l'habitude de dormir à même le sol. J'en trouvai un où je pouvais grimper facilement sans trop d'effort, mais cependant assez haut pour ne pas être importuné par quelques créatures. Je m'étais lové contre l'arbre, les jambes étendus sur l'épaisse branche. J'étais assez agile pour m'endormir paisiblement sans craindre une quelconque chute. Après une ou deux rêvasseries sur le lieu à découvrir je finis par fermer les yeux, sentant le sommeil arriver. Le vent était doux, assez léger pour me bercer sans me menacer. Le silence était plat...j'allais enfin m'endormir quand j'entendis quelqu'un fredonner. Etait-ce le vent qui avait une voix ?

J'ouvris les yeux doucement, puis je regardai aux alentours de mon arbre. Essayant de trouver la provenance du son. A quelques mètres de là, il y avait un retranchement sous quelques rochers, et une ombre humaine emmitouflée sous des habits noirs. Qui pouvait bien arpenter ces lieux ? Je savais que je risquai de l'apeurer à surgir ainsi sans prévenir, mais le saut était ma seule issue de sortir. Je sautais alors de mon arbre, droit comme un piquet sans le moindre mal et avec une grâce qui ne m'était pas étrangère. Intrigué par la venu de cet ombre humaine.



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Mana Brewalaer

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MessageSujet: Re: Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde...   Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde... Icon_minitimeMar 7 Aoû - 13:23

Un bruit de chute me fit sursauter...

Par réflexe je me releva, tenant mon bâton à deux mains, je ne savais pas très bien me battre mais assez pour avoir le temps de fuir... Si mon adversaire n'était pas trop fort ou trop déterminé. Je scruta les alentours et c'est à ma gauche que je vis une silhouette m'approcher... Je l'observa avancer vers moi en silence, je n'avais plus de voix... quel combles ! Le conteur sans voix ! Je restais bien campé sur mes deux pieds, mais j'étais tout de même tremblant... j'espérais qu'on ne voit pas mes mains trembler.

"Qu...qui va là ?! N'approchez pas plus...!"

Diantre..moi qui croyais que personne n'allait dans cette direction, je pensais faire le voyage seul en solitaire... Ne m'avait-il pas entendu ? Je vit sa silhouette s'approcher encore, dépasser quelques buissons et branches. Des cheveux blancs ? Étrange... je restais perplexe mais pas moins méfiant. D'où venait-il du ciel ? Non...c'est idiot... qui avait les cheveux blanc à la Grande Ville ? Je n'arrivais plus à m'en souvenir. Était-ce ces lieux qui faisait cet effet ? Qui sait ? Ou bien simplement ma panique...? Oui cela devait être mon état qui m'empêchais de réfléchir correctement.

"Qui êtes vous ? Êtes vous là en ami ?"
Questionnais-je encore, je voulais des réponses sinon... j'allais devoir utiliser mon pouvoir pour fuir.

Spoiler:
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Wayne Eranann

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MessageSujet: Re: Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde...   Dans ces landes... observons les fugaces pensées du monde... Icon_minitimeVen 31 Aoû - 11:02


J'approchais.

- Qu...qui va là ?! N'approchez pas plus...!

La silhouette tenait avec crispation son bâton de marche, le genre de bâton d'un bois très fin, pas très commun, mais pas rare non plus. Un bâton assez ordinaire en fait, qui ne cessait de m'étonner par sa fine élégance naturelle.

- Qui êtes vous ? Êtes vous là en ami ?

La voix était hésitante, elle tentait d'assurer confiance et sérénité. Une doux mensonge. C'était celle d'un homme qui était apeuré que j'entendais. Ce qui était assez normal vu mon apparition plus que soudaine. De plus, ici, dans le troue pommée du monde, il y avait mieux comme entrée pacifique.

- Je ne viens pas chercher des ennuis. Au contraire, je cherche conseils pour trouver mon chemin parmi ces hauts arbres et ces routes de bonne grâce.

Je laissais un silence. Il avait l'air de m'examiner. Ou plutôt il était absorbé par la couleur blanche de mes cheveux. Elle attisait sa curiosité sans doute, ou peut être était-ce des souvenirs. Je reprenais, me sentant obliger de lui parler.

- Cela fait plusieurs jours que je marche sans itinéraire précis. Je vagabonde dans cette forêt, essayant de trouver ce pourquoi je suis venue. Fatigué, je me reposais dans un arbre haut perché, lorsque j'ai entendu une mélodie. Je vous ai alors aperçu, et je suis descendu de ma cachette pour pouvoir vous parler, en ami.

J'espérais que cela allait l'aider à se détendre quelque peu. J'étais fatigué, et je ne voulais pas l'être davantage avec une bagarre inutile. Et si cet homme pouvait m'aider à retrouver mon chemin, cela ne pourrait qu'être merveilleux.


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