Il était une fois sous-terre.

L'eau s'écoulait doucement tandis qu'un léger vent venue de la lointaine surface faisait voler ses cheveux. Adossé contre une rambarde taillée dans la pierre sombre, Awkdjian méditait. Les fleurs bleues donnaient un air étrange à la scène, les pâles reflets faisaient ressortir son accoutrement étrange pour les gens d'ici bas. Son noir kimono était coupé en son milieu par un ceinturon supportant Écharde, son vieux katana. Ses yeux demeuraient clos tandis qu'aucuns des rares passant ne semblait le remarquer ou même vouloir l'interpeller. Il fallait qu'il trouve un moyen de découvrir d'où venaient ces étranges fleurs qui le fascinaient. Jamais il ne s'était sentit aussi serein depuis son sanctuaire à la surface. Mais il restait encore du monde, trop de monde pour qu'il puisse effectuer ses expériences. Sera-t'il possible de les replanter ailleurs? Y survivrai-t'elle?

Il ouvrit doucement les yeux pour encore regarder ces merveilles. Puis il se résigna à se détourner pour mieux observer les passants. Cela faisais longtemps qu'il n'était pas revenu en Evalar, les gens avaient changé, comme la ville, les modes, les pensées. Iraient-ils un jour pollué la surface, ou en resteraient-ils au sol? D'autres questions, il avait vraiment besoin de renseignements, et puis, où étaient les Calamitiens? Pas moyen d'en retrouver dans cette ville bien trop grande et dont les rues sinueuses, au gré de la roche, ne l'aidait pas à se repérer.

Il sauta la rambarde avec agilité, quelques têtes s'étaient tourné vers lui. Il essaya de les ignoré, tout ces regard, il avait encore beaucoup de mal avec l'homme. Il s'agenouilla et commença à observer les fleurs; laquelle serai l'heureuse élue?

Il y a des histoires, des choses que l'on ne raconte pas à tous. Des secrets tellement anciens qu'on en vient à ce demander si ces choses on pu un jour exister. La communion d'un corps avec son esprit, n'est ce que chimère ou cette harmonie parfaite peut elle être un jour atteint ? Aller savoir. Il y a tant de mystère par delà le monde, tant de chose que nous avons perdu et oublier.. pourtant, nous vivons comme il le faut, n'est ce pas, nous sommes bien vivant, nous rions, nous pleurons aussi parfois, mais à aucun moment il nous arrive de nous lamenter sur tout ce que nous avons pu perdre, car nous ignorons justement ce qu'elles sont. Et puis il y a les choses que nous sommes heureux d'avoir perdues car leurs absences définitive représente un tournant dans notre vie, dans notre société. En Evalar, les vieux et leurs descendants ont toujours pleurés la perte du monde d'en haut. Mais qu'en était il pour les Evalariens actuel ? Oh, oui, une vieille guerre, on ne va pas en parler pendant des siècles, si ? Cela était tellement loin maintenant, plusieurs centaines d'années qu'ils s'en fichaient tous avec joie et hardeur. Malgré tout, il restait quelque personne qui cultivait le savoir de l'ancien temps, les anciennes langues, qui s'amusaient à lire les contes perdus et tout ce qui pouvait faire parti du quotidien de leur ancêtre. On les avait bien vite oublié ici... C'était le cas de certaine personne, ces personnes qui pouvaient aller n'importe où, n'importe quand, et pour qui aucune porte n'était jamais fermé.

C'était le cas de Alcare. Dirigeante non officiel du royaume, de la ville monde! d'Evalar, elle n'avait jamais eu à subir un non de toute sa vie de dirigeante.. ou plutôt, elle avait su les transformer en oui en permanence, utilisant des choses parfois pas très légale. Mais le citoyen s'en moque du moment qu'il peu être en paix, non ? Au bord du lac, ses longs cheveux bleu détachés tombés jusqu'à rejoindre les fleurs bleu qui s'illuminés par moment au contacte de ce morceau d'elle. Souriante, elle s'allongea le long du bord, caressant le bord de sa main. Personne ne venait jamais ici, les gens s'arrêtaient à l'autre bord. Ici, elle était sur d'être tranquille et personne ne lui poserait de question. Comme hypnotisé par le chant de l'eau, elle se mit à chanter doucement. Une langue oubliée dont elle seule pouvait encore se venter connaitre les aller et retour.

Home is behind
The world ahead
And there are many paths to tread
Through shadow
To the edge of night
Until the stars are all alight
Mist and shadow
Cloud and shade
All shall fade
All shall fade

Ancien, tellement ancien à vrai dire .. elle ferma les yeux, sa main trempant dans l'eau, et elle réfléchit. A cause de ses chants venus de langues anciennes, parfois des gens l'entendaient. Des rumeurs étaient montés sur l'origine d'une nymphe ou autre sur le lac, mais ils ignoraient que c'était elle. Juste elle qui, habillée faiblement, contemplée le bonheur d'une vie simple

Home is behind
The world ahead
And there are many paths to tread
Through shadow
To the edge of night
Until the stars are all alight

Une voix, un chant, magnifique. La mélodie résonnait sur les parois de la grotte tandis que les gens s'arrêtaient.

"C'est la nymphe!" la rumeur s’étendait pendant que le chant arrivait à son apogée. Les paroles dont rare comprenaient le sens atteignirent L'Oublié de plein coeur. Souvenir, une chanson au coin d'un feu, une chanson pour lié, à jamais. Et lui, oublié, assis à part qui écoutait et rêvait de répondre, répondre à cette chanson qui avait habité et même hanté son enfance.

Mist and shadow
Cloud and shade
All shall fade
All shall fade

Les dernières notes, pures, intenses... et cette voix, la seule qui n'avait pas gâcher la chanson depuis qu'il la connaissait. Retirant délicatement une fleur du sol, il la plaça ensuite sur l'eau. Puis d'un léger coup de poignet, l'envoya dans la direction d'où venait la voix. La petite lueur bleue s’éloigna lentement puis disparu derrière les rochers.

Il lui fallait répondre... Il ne pouvait laissé s’échapper sa chance de retrouver les membres de son clan. Il commença d'une voie rauque, qui sonnait fausse. Un murmure comparer à la force du chant précédent, un souffle parmi l'ouragan qui essayait de se faire entendre.

Not the end, it's the beginning,
Now it's necessary don't fall,
If you don't trust something,

Not the end it's the beginning,

Il gagna en assurance, il n'entendait plus autour de lui, il ne s'entendait que lui et sa voix ridicule. Recentrer sur lui pourtant il continuait et son âme sembla chanter avec lui, sans s'en rendre compte, il transmis l’émotion de son souvenir, toute sa tristesse, sa joie, sa détresse.

It's necessary don't fall,

Trust this, trust this, trust,
Trust this, trust love.

You trust something, trust this.

Une chanson d'espoir dans un monde où il n'y en avait plus, des paroles qui l'avait fait vivre malgré l'adversité. Il ramassa délicatement une nouvelle fleur et en orna son kimono. Puis il se leva et s’apprêta à partir.

Ses cheveux semblaient fondre dans l'eau froide du lac, car à peine les mèches entrées en contacte avec celui ci que leur couleur bleu semblait trouver réponse dans le lieu tout entier uniquement éclairé grâce aux étranges fleurs. Les fleurs de vies, voilà comment on les nommes. Elles ne vives et peuvent vivre qu'en ce lieu unique, unique de part son eau. Beaucoup on essayer de les faire naître ailleurs, mais sans jamais rencontrer un seul succès. Pourquoi de vie ? Car c'est leur lueur qui guida les humains cherchant Evalar jusqu'à la citée souterraine, ou plutôt ce qu'elle était à ce moment là. Oui, c'est une histoire assez mignonne comme on le dit souvent, qui relève actuellement plus du domaine du mythe que d'autre chose. Pourtant, les gens banales et normaux ignore simplement à quel point une simple petit histoire que l'on se raconte au coin du feu pour ne pas oublier totalement le passer peut être réel. C'est dans cette pensée, ou plutôt ces pensées, qu'Alcare termina sa chanson. Elle l'aimait, réellement. Personne à part elle ne connaissait les anciens chants des livres et des histoires inventés, sauf ceux qui avaient eu le droit d'aller dans la grande bibliothèque d'Evalar, et dieu sait qu'ils étaient peut. Un ou deux à peine en facilement quatre cent ans de vies souterraines. C'était un privilège gardait aux Bouches du conseil et au Conseil lui même. Les autres n'en avait rien à faire.

Alors comment expliquer que, pour la première fois, quelqu'un lui répondit ? Un chant, certes pas réellement de la même chose, elle venait de ce que l'on nommée un "film" et lui non, mais c'était la même histoire. Son histoire, la sienne, celle qu'elle aimait et adorait. Personne en Evalar ne pouvait connaitre ces chants, personne ! Elle se redressa sur ses bras, observant l'autre côté du lac. Un lac avec des drôles de formes, elle ne voyait rien à part les fleurs. Ce n'était pas forcément une voix extrêmement belle ou autre, mais toute l'émotion était là, à porté d'oreille. Dommage qu'il fut si court. Mais que faire ensuite ? Elle ne pouvait aller jusqu'à lui, elle ne pouvait pas se montrer ainsi. Il ne lui restait plus beaucoup de choix, en espérant que la personne, qui qu'elle soit, viendrait d'elle même jusqu'à elle. D'une voix douce, fixant l'autre rive, elle chanta à nouveau.

With a sigh you turn away
With a deepening heart
No more words to say
You will find that the world has changed forever

Elle marqua une pause, laissant ses mots raisonner dans le lac.. l'immense lac, mais souterrain, dans une grotte avec une capacité d'échos incroyable. Oh, avec un peu d'intelligence, on pouvait savoir où elle était, sinon on pensait uniquement qu'elle était partout .. C'est à ce moment là qu'elle la vue. Bleu, brillante et joyeuse, la fleure qui doucement voguait vers elle. Doucement, elle se pencha en avant, tendant le bras pour venir l'attraper. Elle la souleva, et la ramena vers son visage, respirant un peu son odeur. Il savait où elle était. Il ne lui restait plus qu'une chose à faire, l'inviter à venir. Elle reprit son chant en observant cet étrange présent, redressé sur le bord

Trees are now turning from green to gold
And the sun is now fading
I wish i could hold you closer

Elle s'arrêta. Etrange échange, étrange rencontre. Mais elle voulait savoir qui il était..

With a sigh you turn away
With a deepening heart
No more words to say
You will find that the world has changed forever

Encore, une autre mélodie. Sans se retourner il continua son chemin, son ample kimono traînant dans les fleurs. Ses zooris de bois claquaient sur le sol mais jamais n'écrasaient les fragiles fleurs. Son pas s'accéléra et se fit plus fluide. Il avait l'habitude de courir, il se déplaçait en courant, il vivait en courant et jamais il ne reculait.

Trees are now turning from green to gold
And the sun is now fading
I wish i could hold you closer

Il sauta avec agilité une barrière puis passa un ponton. Passer tout les obstacles sans s'arrêter, pour trouver l'aboutissement de sa quête. Son clan l'accepterait-il après tout ce temps parti? Avaient-ils reconnu sa voix? Il ne connaissaient pas la voix qui avait chantait si magnifiquement et pourtant jamais sa mémoire ne lui faisait défaut, serai-ce une nouvelle membre? Il fallait qu'il sache. Sa course se fît plus rapide, le vent lui soufflait aux oreilles et ses cheveux voletaient en rythme avec sa course.

Il arriva à l’autre extrémité du lac, une rive qui semblait inoccupé et qu'il n'avait jusqu'alors pas remarqué. Là se tenait une femme de dos. Bien qu'il est mis du temps, elle semblait attendre, telle en transe face au lac. Ses cheveux se fondaient avec le monde et l’atmosphère autour d'elle, sa fine silhouette si frêle se tenait assise sur le bord de ce qui semblait être sa pâle représentation. Ses zooris claquèrent une dernière fois, un claquement sec et net puis vint le silence.

Le regard d'Awkdjian était fixe et d'une étonnante puissance comme à son habitude, mais il semblait étrangement se noyer dans ce qui semblerait être l'âme de cette ville, le mythe, la nymphe.

Un, deux, trois, quatre.Un, deux, trois, quatre. Un, deux, trois, quatre. Un, deux, trois, quatre. Son regard resta plongé dans la douce lueur qu'émettait la fleur offerte par l'inconnu, présent donné en retour à son chant. Mais qui devait plus remercier l'autre dans la situation présente ? C'était à débattre. Elle l'entendait arriver.. Il courait ? Oh oui, sûrement, au bruit de ses chaussures sur le sol, elle l'entendait. Aucun evalarien ne voudrait courir comme il était entrain de le faire pour arriver dans les bras de la "nymphe", surtout que tout le monde sait qu'une nymphe est une créature mortelle. Alcare l'était elle ? C'était à débattre également, même si elle avait sa propre opinion sur la question. Mais aujourd'hui, elle ne comptait pas jouer son rôle de bouche du conseil. Dans peu de temps, elle allait rencontré un homme qui savait lui répondre sur le même ton, dans la même langue et surtout avec des émotions assez rare dans un chant si ancien. Il était le second à lui donner de tel mot mais elle n'avait pas d'espoir sur l'identité de l'homme. Si c'était celui qu'elle pensait, il n'aurait qu'à fermer les yeux pour savoir où elle était. Et peut être aurait elle pu se venger encore une fois. Qui a dit que toutes les histoires d'amour finisse bien ? D'un mouvement, elle passa sa main le long de sa nuque pour ramener tous ses cheveux sur son sein droit, ou du moins en direction de celui ci. Elle n'était pas nu, bien au delà, mais son dos lui l'était. Un, deux, trois, quatre. Un, deux, trois, quatre. Il était presque là maintenant. D'un autre mouvement de la main, elle posa la fleur à côté d'elle, fixant l'obscurité de plus en plus présente autour d'elle. La lumière n'était pas éternelle, et celle de la fleur non plus car voilà déjà qu'elle disparaissait lentement. Elle s’éteint. Il était là, derrière elle. A présent, il ne restait plus que la brillance lointaine des fleurs du lac et ses cheveux bleu qui reflétait parfaitement son calme total. Son calme permanent. Avec un peu de concentration, elle pouvait entendre la respiration de l'homme derrière elle. Pas trop près, juste ce qu'il faut. Elle sourit.

Inspiration profonde.. Puis expiration. D'un action qui se voulait être le redressement de son corps, elle se releva, laissant son vêtement retrouver ses droits le long de son corps. Il y avait si peu de lumière qu'elle avait grande peine à le voir correctement lorsqu'elle se retourna vers lui. Il était visiblement plus grand qu'elle et vêtue d'un habit qu'elle n'avait pas eu l'occasion de voir beaucoup dans sa vie. Un kimono, n'est ce pas ? Elle connaissait tous les genres d'hommes et de femmes de son peuple et, malgré ce savoir incroyable, elle trouvait que quelque chose n'allait pas avec lui. Il dégageait une aura tout à fait particulière. Pourtant il ne pouvait être qu'Evalarien ! Non ? Une pensée toujours aussi décevante à son propre goût, décevante pour elle qui rêvait secretement d'un monde du Haut à conquérir, de grand territoire. Alcare était calme, respirant calmement, aussi fragile d'apparence que la fleur bleu envoyée vers elle. Mais ne vous y fiez pas, elle avait en permanence avec elle quelques atouts pouvant déstabiliser le plus rude des hommes et n'avait aucun scrupule à s'en servir. On ne reste pas à la tête du pouvoir sans aucune défense. Elle sourit alors, faisant un pas dans sa direction, pas plus, gardant une distance de sécurité.

- Il ne me semblait pas que les hommes de ce pays était accoutumé à venir jusqu'ici..

Plus proche de lui, elle le voyait à présent avec un peu plus de facilité, mais ce n'était toujours pas l'apothéose, bien entendu. Pourtant, la question à poser serait là suivante : avait il vraiment envie de ce voir ?

D'un geste qui sembla faire entrer en harmonie tous les muscles de son corps, la femme se leva. Car c'était bien une femme, quelle que soit les légendes faites à son sujet et à celui de son chant. Étrangement, bien que ses cheveux soit aussi clairs que de l'eau de roche, l'obscurité l’empêchait de bien distinguer ses traits. Tendit qu'il restait stoïque, ne se décidant pas à parler, il lui sembla apercevoir un sourire dissimulé sous les ombres. Elle avança d'un pas tandis que son vêtement étrange ondulait légèrement le long de son corps, comme s'il en prenait la trace.

- Il ne me semblait pas que les hommes de ce pays était accoutumé à venir jusqu'ici..

Il s'était attendu à un chant peut être, mais l’entendre parler lui fit un étrange effet. Sa voix était douce et autoritaire à la fois, mais elle en restait pleine de notes et de mélodies. Accoutumé? Que voulait-elle dire? Que le mythe de la nymphe forcerai les homme d'ici bas à ne pas lui rendre visite? Qu'une aussi douce voix puisse être juste écouté, mais que personne ne prenaient la peine de venir la félicite? Bien étrange dans une société où le rêve se perdait des mémoires tel un virus se développant à la vitesse des poux. Sautant de crâne en crâne et rongeant jusqu'au sang la moindre trace d'objectifs autre que ceux proposés. Les gens de ce pays auraient-ils malgré tout conservé quelques superstitions?
"Arrête donc avec toutes ces questions!" pensa-t'il pour lui même. Il essaya de se concentrer sur la situation et la conversation afin de ne pas bafouiller. Il fallait d'abord qu'il éclaircisse cette étrange question:

-Il est vrai que ce lieu semble bien abandonné, mais... de quel pays parlez vous donc?

Il voulais en dire beaucoup plus, les questions défilaient dans son esprit... Mais il prit patience, il fallait laisser du temps aux autres, ne pas les brusquer... Il ne la pensait pas capable de soutenir une conversation à son rythme, comme la plupart des autres. Alors il se retint et attendit la réponse.

Si l'inconnu en face d'Alcare vue la petite lumière qui s'alluma dans son regard lorsqu'elle entendit ce qu'il avait à lui répondre, je ne le sais point. Ce que je sais, c'est la réaction réelle de la jeune femme en entendant une réponse pareille. Un réponse qui, à vrai dire, n'avait pas lieu d'être pour toute personne censée. Peut être voulait il jouer ? Non, il ne le semblait pas le moins du monde, pire, il semblait sérieux. Si son coeur s'emballa à ce moment un peu plus que le raisonnable, elle n'en laissa absolument rien paraître et le fit se calmer dans l'instant qui suivit son éclat. L'homme n'était pas agressif et n'avait pas la moindre attention de lui faire du mal. Depuis le temps qu'elle régnait, elle avait acquis la capacité de voir certaine chose, notamment la nervosité des gens ou, paradoxalement, leur calme anormal. Une personne sur de vous tuez ou de vous conduire dans son piège sera toujours trop calme, trop souriant ou autre. Une personne au contraire redoutant ce moment où totalement excité par l'éventualité d'enfoncer sa lame d'un côté de votre gorge pour la faire ressortir de l'autre aura des signes qui le trahirons. Oh, elle n'était pas non plus absolument sur de tout ce qu'elle pouvait dire, il y avait toujours un nouveau genre de tuer, comme il y a toujours un nouveau genre de jouet. Pas la peine d'être un peu trop sur la défensive n'est ce pas ? Juste ce qu'il fallait, le minimum syndical, et le reste, elle le voulait accueillant. Après tout, n'était elle pas la nymphe de ces lieux ? C'était son domaine, son mythe. Elle fit un pas de plus vers lui, puis un autre, jusqu'à venir s'arrêter près, si près de l'homme qu'un mouvement indiscret de sa part aurait était suffisante pour l'enrouler dans ses bras. Elle souriait, le regardant d'une manière bien énigmatique. Elle passa ses doigts sur ses joues, effleurant à peine sa peau et, comme dans un rythme défini par le silence, elle se retourna pour partir. S'arrêtant après quelque pas, le regardant, elle posa à nouveau ses yeux dans les yeux et sa bouche s’entrouvrant doucement, elle chanta dans un murmure pour l'inviter à la suivre.

would you please stay a little bit longer
cause the moment we shared has been so good
i feel i need a next hour
my heart is cool and get home

Elle marcha jusqu'au bord, un peu plus loin que celui où elle était quand il était venu jusqu'à elle. Se penchant, elle attrapa une rose bleuté et, la détachant, elle émit une douce lumière. C'était la même race, la même que celle qu'il lui avait envoyé. Elle se redressa et lui tendit doucement, l'invitant à la prendre doucement.

- Vous êtes quelqu'un de curieux. Ici, les gens ne conçoivent l'existence que d'un seul pays.. pas vous ?

A vrai dire elle aussi. Elle était évalarienne et non une quelconque nymphe. Seul Evalar existait, mais elle voulait bien rêver.

Après sa réponse, Akdjian n'aperçu pas l'ombre d'une réaction chez son interlocutrice... Peut être n'était-elle pas Calamitienne? Il était déçu, tout d'abord de voir qu'elle était seule et qu'ensuite elle était loin d'être la personne qu'il recherchais. Cette femme était de plus superbe, et ça ne l'aidait pas à se concentrer, loin de là. Elle s'approcha à pas de chats, il resta stoïque tel un mort, ne sachant comment réagir face à son avance, était-elle menaçante? Il ne voyait rien dans son attitude qui soit menacante, mais depuis quand faisait-il confiance aux gens? Il avait pour habitude de dire que la confiance venait en fonction du besoin, et cela n'allai pas changer pour cette... nymphe?
Elle le touchait presque à présent, il sentait presque sa chaleur. Son regard était indéchiffrable, son bras se leva doucement. La main nue vint lui effleuré la peau à la manière du vent, celui pour lequel on ferme les yeux pour en sentir pleinement la douceur et l’éphémère bonheur qu'il procure. Il ne savait pas si elle l'avait vu, ou ressentit, cette gêne qu'il avait en sa présence. Il rougit de timidité, puis rougit d'avoir ainsi rougit. De sa démarche souple, elle était déjà repartie, jouant encore un peu plus avec ses émotions. Elle ramassa une des splendides fleurs qui ornementaient cette rive également puis lui tendit d'un air accueillant.
Enfin, elle parla comme pour souligner son geste.

- Vous êtes quelqu'un de curieux. Ici, les gens ne conçoivent l'existence que d'un seul pays.. pas vous ?

Déborder par ses réflexions, et ses émotions, ne sachant quoi dire. Il s'approcha de la main tendue, tendit qu'il tendait la main il sut. Il avait relâché son pouvoir, cette femme lui faisait trop d'effet! Il fallait qu'il s’éloigne et vite. Il lui avait juste enlevé la mémoire de son mouvement involontairement. Ainsi, elle avait du le voir... comme... disparaître puis réapparaître plus près? Il appelaient ça se téléporter ici, moyen de mouvement qui ne restait que fiction.
Il retira sa main prestement alors qu'il allait touché la fleur. Puis il recula, un, deux pas, une expression de peur devait à présent s'afficher sur son visage. Il devait se calmer.

-Je... je suis désolé mais il ne vaut mieux pas que nous nous touchions, enfin... comment dire...

Il recula encore d'un pas et n'ajouta rien.

S'en était presque mignon, adorable voir charmeur. Alcare riait quelque peu intérieurement de le voir rougir ainsi à une simple caresse de sa part sur le visage.. Devait elle en déduire qu'elle n'avait pas perdue la main niveau séduction ? Hum, peut être. En tout cas c'était dans un certain sens toujours agréable de voir un homme perdre sa fière allure de "je ne ressens rien" pour rougir face à la caresse du femme, même si elle n'était pas intime du tout. Il n'avait pas dit un seul mot, et à vrai dire ce n'était sûrement pas plus mal. Lorsqu'elle avait finit sa propre phrase, revenant vers lui, elle laissa entrevoir une certaine surprise. Aujourd'hui, Alcare venait de voir l'impossible. Pendant une fraction de seconde, elle le vit disparaître et réapparaître. En premier lieu, elle pensa à une bouffé de chaleur trop importante pour elle qui l'avait fait halluciné, mais vue ce qu'il dit.. non. Et pourtant, aucune chose logique ne pouvait expliqué un phénomène pareil, c'était tout simplement du jamais vu ! Elle connaissait tous les faits divers d'Evalar sur le bout des ongles, et ceux depuis sa création - c'était l'une des nombreuses chose que la Bouche du Conseil se devait de connaitre - et jamais, non jamais elle n'avait entendue une chose pareille. Il y avait bien eu quelque incident pas vraiment très normaux, mais qu'est ce que c'était ça ? Une "téléportation" comme le disait les livres ? Non il ne fallait pas abuser tout de même avec les lois de la logique.. Qui était assez ébranlé en ce moment par ailleurs. Qui était il vraiment au fond ? Il n'était pas un Evalarien, sa première impression avait été juste, même si c'état totalement et irrévocablement impossible. De toute manière, une fois que tous les choix possibles ont étaient annulés, l'impossible reste la réponse évidente non ? Les lois du possible et de l'impossible change à chaque heure.. Sa réflexion ne dura qu'un instant, du fait qu'il ne vu que ses yeux s'ouvrirent en grand. S'il réussit à les voir ! La noirceur était toujours présente. Elle avança vers lui, la fleure bleue éclairant son visage de peur. Il pouvait voir le sien à présent, toujours aussi paisible, mais avec une certaine tristesse marqué dessus. Elle n'avait pas vraiment le contrôle de ce qui était entrain de ce passer, mais que pouvait elle faire à par ce qu'elle savait faire le mieux ? Elle était LA femme des relations humaines, alors autant utiliser ce long apprentissage.

- Calmez vous.. Je ne sais ce qui vous arrive au juste, mais vous êtes affolé, alors calmez vous..

Elle possédait l'un des esprits les plus ferme d'Evalar. Froid, calculateur et fort. Mais elle restait humain, elle connaissait les émotions et sensation. Doucement, pour qu'il puisse se préparer à ce geste et ne pas plus s'affoler, elle passa une de ses mains dans les siennes. S'éclairant de la fleur, elle le tira à sa suite sans violence, le conduisant jusqu'au bord où elle avait été tout ce temps. Là, Alcare s'assit et l'invita à faire de même. Elle lui lâcha enfin les mains et passa ses pieds dans l'eau froide. Elle sourit sous se contacte, riant quelque peut. Elle tourna son visage vers lui faiblement puis revint pour fixer les petites lueurs au loin. Autant ne pas l'affoler, même si elle voulait savoir un milliard de chose

- Vous êtes bien surprenant, c'est agréable.

Ce n'était pas totalement faux d'ailleurs, les personnes qu'elle voyait le plus souvent était le plus généralement ennuyeux. Mais elle voulait jouer avec ce mythe de la nymphe un peu et rester irréel. Comme lui en ce moment dans son esprit, totalement irréel.

Il lâcha prestement la main qui lui tenait la sienne avec toute la douce fermeté qui semblait caractérisé la femme. Puis il se résigna à s'assoir à quelques distances d'elle, au bord de l'eau en seiza.
Cette... fille? femme? était surprenante, un instant sérieuse, un autre séductrice... Et là elle paraissait telle une petite fille riant au bord de l'eau et s'amusant des remous que formaient ses pieds.
Se calmer... Elle lui demander de se calmer alors qu'il risquait de ne plus se contrôler, on voyait bien qu'elle n'était jamais sortit de son trou, dans le sens littéral du terme. Elle essayer d'être diplomate, mais plus elle l'était et plus il fondait comme de la neige. Son visage restait impassible mais jamais il n'avait paru aussi vieux, les souvenirs lui revenaient en force, le harcelant et le retranchant dans les recoins les plus secrets de son esprit.
Lui? surprenant? Il n'était pas capable d'en juger, étais-ce lui ou... les effets sur la mémoire qui influençait le jugement d'autrui?

-Je... euh... connaissez vous un endroit où je puisse me renseigner sur... de nombreux domaines? Des... livres peut être?

Il avait déjà été trop loin en prenant le risque de lui parler des "autres" pays. Il ne fallait pas qu'il en révèle plus. Ses précédentes paroles pourraient être dévastatrice pour la surface dans l'avenir et il ne pouvait se permettre un tel risque. Tant qu'il était avec elle, ça ne risquait rien, mais si elle s'avançait trop sur le sujet... il devra sans doute lui retirer le souvenir de sa réponse... peut être la remplacer par quelque chose de plus... banal? Pour l'instant, il devait profiter que la femme apprécie sa "surprenante" présence.
Il se dégouter lui même, manipuler ainsi les gens... Mais il ne savait faire que cela, c'était ainsi qu'il avait pu survivre.

-C'est à dire... je suis explorateur, j'explore à la recherche de euh... la surface oui, c'est ça! Et vous voyez... je suis un grand rêveur mais cela fait longtemps que je ne suis pas renté en Evalar, j'aimerai savoir ce qu'il s'y passe...

Il ne savait pas si son piteux mensonge était passé, mais il l'esperait, ça lui eviterait telement de problèmes!

Sagement. Ne rien montrer, c'était l'une des choses qu'Alcare avait prise. Ne jamais rien montrer, quoi qu'il se passe autour d'elle, rester toujours la femme.. la femme qui ne semblait rien ressentir, qui restait toujours stoïque. Un jour, peut être, elle montrerait ses émotions, un jour peut être elle se laisserait totalement aller à ce que l'on nomme le "pettage" de câble. Mais pas aujourd'hui. Mais pas, tout simplement, avant longtemps. Elle n'avait pas vue assez d'atrocité, n'avait pas supporté assez de chose pour craquer maintenant. Elle avait derrière elle à son propre goût trop peu d'hiver. Elle laissa passer la première question sans y répondre, et à vrai dire, il répondait déjà à la deuxième qu'elle même avait posé. En y pensant rapidement avant d'écouter ce qu'il avait encore à dire, elle se dit qu'elle pouvait facilement le diriger vers une bibliothèque de quartier. Libre d'accès à tout le monde, il n'aurait aucun mal à se procurer des copies de divers ouvrage. Tous les originaux restaient dans les grandes bâtissent administratives qu'il ne pouvait de toute manière même pas approcher de quelque mètre, ce n'était donc pas du tout là peine de lui en parler. D'ailleurs, pourquoi faire ? N'importe qu'elle Evalarien savait cela. Pourtant, ce qu'il dit remit en question sa nature. Il avait un don persuasion qui forçait le respect tant qu'il était inexistant. Non mais vraiment, il pensait qu'elle allait croire cela ? Il devait l'espérer en tout cas... Avait il un goût ou une tendance amicale en vers les ennuis ? Il ne l'avait pas reconnu, chose déjà assez surprenante mais totalement possible, après tout, il devait bien avoir un tiers de la population qui ignorait la tête qu'elle pouvait avoir, ce qui fait beaucoup de monde. Mais maintenant.. Un méfiance monta en elle, mais aussi beaucoup de question. Sagement. Ne rien montrer. Elle continuait tranquillement de jouer avec l'eau en écoutant son discours absolument idiot. Il hésitait lui même en disant ces mots ! Elle soupira enfin après qu'il eu fini de parler. Elle passa doucement une main dans ses cheveux et, souriante, se tourna vers lui, d'une manière volontairement incroyablement sensuelle. Elle plongea ses yeux dans les siens, souriante d'une manière douce et chaleureuse.

- Vous devriez savoir que vous ne pouvez pas me mentir ..

Oh, c'était bien sur totalement faux, mais vu la confiance qu'il avait en lui et la confiance qu'il mettait dans ses mots, autant jouer de cela non ? Dommage, elle aimait bien être avec lui, pourquoi fallait il qu'il soit si spécial ? Mais peut être pourrait il l'aider à trouver des informations sur ce qu'elle ne savait pas encore. Elle voulait tant savoir.. Elle leva sa main, se rapprochant faiblement de lui, caressant à nouveau sa joue. Son regard, malgré le reste de son corps qui semblait dire " hey coucou, on est copain", tout comme son sourire, montrait une dureté nouvelle.

- Tu n'es pas explorateur .. Tu ne semble même pas Evalarien. En fait, tu l'es autant que je suis une fleure bleu.

Elle rit doucement et s'écarta de lui, reprenant sa place. Elle ne pouvait pas encore, pas tout de suite.. les questions viendraient

Elle jouait avec lui tel un félin qui torture sa proie, tout les Evalarien seraient-ils des manipulateurs? Peut être même des hypocrites? De toute manière elle avait décelé son mensonge de la même manière qu'il avait décelé le sien. Il repensa aux anciennes images: les villes en feu, les montagnes de corps mutilés et les rivières de sang qui en découlaient... Non, il avait déjà trop fauté pour la cause des Calamitiens. Son regard se fit dur, sa faiblesse apparente disparu subitement de son corps. Il ne regardait plus la femme en face de lui, plutôt ce qu'elle pouvait provoquer. Toute sa conscience était concentrer sur ses actes, ses dires. Ses souvenirs s'écoulèrent avec douceur, alimentant le flux de ses pensées. La sensation d'avoir encore la douce main de la nymphe sur sa joue disparue avec toutes sensations du monde extérieur. Focalisé uniquement sur la mémoire, le moment présent se fondait dans un dégradé de passé et autres futurs qu'ils pouvait créé à travers les autres. Son regard traversa la couche d'illusions tandis que sa voix portait la solution.

-Que je vous mente ou non, la vérité serait t-elle inconcevable pour vous? Oui, certainement. Tu es une fleur, je suis un rêve, un souvenir. Evalarien? Non je ne le suis pas, explorateur, peut être tout ce que je peux affirmer c'est que vous connaissez des chants que vous ne devriez pas connaître, ce qui m'a amener à vous rencontrer. Tu n'es pas une nymphe mais vous êtes certainement une personne importante, or celles-ci aiment manipuler mais ne savent pas pour autant décelé le mensonge... Je suis maladroit, vous être adroite, certes, mais est-ce une raison pour en profité?

Non, mais sans le savoir elle venait de répondre à certaine de ses questions: il ne pouvait toujours pas faire confiance aux Evalariens pour leur réaction face à la découverte de la surface. Ses paroles volèrent directement jusqu’à la mémoire de la femme afin qu'elle n'en manque goutte malgré la vitesse du discours. Elle avait rit, rit de le penser si faible, prévisible et peut être... naïf? Rien en cette femme ne sentait le naturel après tout, malgré l'harmonie qu'elle possédait avec ce lieu.
Pendant tout ce temps, il était restait immobile, et même si pour lui cela avait duré plusieurs minutes, seules quelques secondes s'était écoulées. Il s’avança vers elle, qui s'était retournée pour l'écouté et avant toutes réponses, il s'agenouilla, assez proche pour saisir les pans de sa robe, assez loin pour la regarder droit dans les yeux. Un sourire ironique traversant son visage, il ne fallait surtout rien laisser au hasard, il enchaîna;

-Madame, acceptez-vous d'accéder à ma requête? Ou... n'es tu qu'une machine comme les autres de ton peuple?

PS: " hey coucou, on est copain" XDDDD
Le passage du vouvoiement au tutoiement et inversement est volontaire.

Les retournements de situation sont toujours les choses les plus importantes dans une histoire, et aussi les plus intéressantes quoi qu'on en dise. Après tout, qu'il y avait il d'intéressant au juste à suivre une aventure qui rester toujours au point mort ? Et par point mort j'entend bien sur le fait de n'avoir aucune évolution. Les échanges de courtoisie vont un temps puis on veut de l'action ! Pas forcément des morts ni du sang partout, mais juste des frontières qui bougent.. Oh oui, Alcare était confiante, et dans le cas présent un peu trop. Elle en avait eu conscience et, étrangement, cela lui avait fait plaisir - oui, plaisir! - de le voir réagir, de le voir changer du tout au tout en juste quelque instant. Elle n'aimait pas particulièrement prendre les gens pour des idiots ou autre, même si c'était loin d'être la première impression qu'elle donnait - impression de toute manière qu'elle cultivait avec soin, elle n'aimait pas particulièrement voir les gens qu'elle ne connaissait pas apprendre de plus en plus de chose sur elle.. mais l'inverse ne la gênait pas vraiment. Marrant non ? Lorsqu'il se tourna vers elle, s'agenouillant, elle avait toujours se même sourire. Il ne parti de toute manière absolument pas, même lorsqu'il lui parla, trouvant une dureté assez similaire à celle qu'elle avait utilisée un peu plus tôt. Lorsqu'il parla, ses paroles, ses mots résonnèrent d'une étrange façon en elle. Il y avait quelque chose de pas très normal dans toute cette histoire. Pas forcément dans son être, mais dans ce qu'il provoquait. Ajoutez à cette sensation étrange, ce malaise malsain ce qui était arrivé un peu plus tôt - lorsqu'il avait comme disparut de sa vue pendant une seconde entière - et vous aurez dans votre tête des suppositions bien étrange. Comme elle, mais elle ne pouvait pas le montrer, elle ne le voulait pas de toute manière. Alors elle l'écouta des plus sagement possible, tentant de garder malgré tout un peu de magie. C'était une rencontre agréable, malgré les propos qu'ils étaient entrain de tenir l'un et l'autre. Alors pourquoi tout détruire ? Quand il eu terminé de parlé, elle sourit un peu plus. Le visage ironique qui arriva ensuite sur son visage lorsque l'homme parla à nouveau la remplis de joie. Ah, capable de sarcasme aussi ? Si proche et si loin en même temps ...

Alcare n'attendit pas totalement la fin de sa phrase pour se lever sur ses genoux. Ses mains vinrent se placer de par et d'autre de la tête de l'inconnu, sur ses joues, enveloppant son être ainsi d'une manière indéniablement douce. Lui qui avant avait rougit et rougit de se rougissement presque, le voilà si dur .. mais pensait il vraiment ce qu'il venait de dire ? C'était inconcevable.

- Allons.. vous venez de reconnaître être un parfait étranger, pensez vous réellement que je vais vous conduire au savoir de mon peuple ainsi ? Ne vous faîtes pas plus bête que vous ne l'êtes. Et puis être une machine n'est pas un mal lorsque l'on sait pour quoi on oeuvre.

Alcare sourit un peu plus. Elle laissa ses mains partirent de son visage, effleurant rapidement ses épaules, revenant sur ses propres genoux. Elle n'allait pas de toute manière lui montrer ses secrets, les secrets de son royaume. Jamais. Ou même un morceaux de la culture, il était étranger non ? Alors il n'avait rien à faire à Evalar. Pourtant, les "étrangers" n'existaient pas... qui était il à la fin ?

- Mais je peux vous proposez de laisser le profit de côté et juste de discuter .. présentons nous ! même avec des faux noms, je m'en moque.

Elle lui tendit sa main, doucement.

(*Enfin la réponse !!!! Encore désolé du délai, et surtout de la longueur peu impressionnante ...*)

Discuter? Comment discuter après la courte conversation qui s'était déroulée? Il y avait révélé nombre de ses secrets plus ou moins volontairement, pris de nombreux risque, et elle n'acceptait même pas de lui en révéler quelques uns.

Il ignora superbement la main tendue.

-Je me nomme Awkdjian Arcanis mais l'on me surnomme également l'Oublié. Mais les noms ne sont que des étiquettes et le mien ne vous apportera rien, accédez à ma requête, je vous en pris! Car sinon nous n'avons plus rien à nous dire et j'irai chercher informations ailleurs.

Une machine qui sait pour quoi elle oeuvre? Non, qui croit savoir, une machine pour laquelle son programme la rassure dans sa fonction. Laisser le profit de côté... Il est vrai que c'est ainsi qu'un être humain est censé se comporter. Que c'est par la recherche du profit que l'homme a inventé la guerre. Mais il faut combattre le feu par le feu et si ceux qui combattent la guerre comme les Calamitiens viennent à faiblir face à l'amour, l'argent ou les discussions inutiles, nul doute que les conséquences en seront terribles...

-Je ne cherche pas à connaître les secrets de votre "peuple" je veux juste voir ce qui c'est déroulé ici depuis ces quelques dernières années et surtout retrouvé certaines personnes.

Alcare poussa un long soupire quand il eu terminé de parler et qu'il demanda une nouvelle fois la possibilité d'être conduit jusqu'à la bibliothèque de son monde. LA bibliothèque principale. Il cherchait tout simplement un guide en fait.. Il manquait cruellement de politesse en tout cas. N'importe qui pour s'attirer les faveurs de quelqu'un, surtout d'un(e) inconnu(e) - ici de toute évidence elle même - aurait prit la peine de serrer la main qu'elle lui tendait. Allons bon, si jamais il ne voulait pas, tant pis, elle n'allait pas le forcer non plus, elle n'y voyait pas le moindre intérêt. Au moins il lui avait dit son nom, ce qui n'était pas si mal que ça. " Awkdjian Arcanis " n'est ce pas ? Effectivement, ce n'était pas réellement le style de prénom ou de nom de famille que l'on trouvait habituellement en Evalar, même s'il était évident qu'elle ne pouvait pas tous les connaitre. Juste qu'au fur et à mesure des années et des mariages, une tendance c'était installé, comme partout. Et elle n'était pas de ce genre là depuis facilement 100 ans. Le soupire de Alcare était dû à deux choses. Déjà, à son impolitesse, mais ensuite au fait qu'il continue à lui demander de lui montrer. Pourquoi faisait il semblant de ne pas comprendre ? Elle le sentait qu'il n'était pas bête, mais là il la poussait à bout malgré tout. Quel dommage, ça avait bien commencé pourtant. Encore, la formule " je vous en pris " était toujours agréable à l'oreille, mais elle n'était pas venue ici pour entendre les mêmes jérémiade que d'habitude. Les chercher ailleurs ? Bien sur bien sur ~ Elle se redressa, se levant pour lui faire face. Elle souriait toujours, de se sourire qui pouvait dire tant de chose et leur contraire. Elle leva un bras, passant tranquillement sa main dans sa chevelure.

- Imaginez un peu .. imaginez que vous soyez dirigeant d'un pays où les scientifiques s'accordent à dirent qu'il n'existe pas d'autre peuple en vie. Imaginez que tout d'un coup, une personne arrive, démontrant par sa seule existence que c'est faux. Combien d'autre personnes sont cachés, quelque part ? Amis ou ennemis ? Imaginez qu'une telle personne arrive et bouscule la moitié de ce que vous pensiez incontestable et qu'elle vous demande l'accès à la bibliothèque, celle contenant tout votre savoir où seul vous pouvez aller. Lui diriez vous oui ? Ne mentez pas ..

Elle le fixa de ses yeux bleu, aussi bleu que ses cheveux, espérant qu'il allait enfin comprendre pourquoi c'était non. Définitivement non. Après tout, ce n'était pas dur à comprendre ! Mais l'idée de passer par un exemple pour lui faire comprendre .. le retint un frisson d'ennui. Elle pensait être en bonne compagnie, elle le pensait encore, mais pas totalement. Elle croisa les bras docilement, le regardant toujours avec un certain sourire

- Si vous avez des questions, posez les moi, je verrais ce que je peux ou non vous répondre. Le reste du peuple ne m'arrive pas à la cheville niveau connaissance historique.

Elle sourit un peu plus (dsl pas très long non plus)

Il était très difficile pour lui d'imaginer sa position... c'était vrai. Ses Raisons étaient-elles valable? Sans doute, étant donné qu'elle venait d'avoué qu'elle était membre de la classe dirigeante locale. Aussi, elle venait de dire que le jeu dangereux auquel avait joué Awkdjian avait finit par lui coûter cher: elle avait deviner son origine extérieure. La situation aller de mal en pis et la femme le menait dans une impasse. La mensonge n'était décidément pas son cru et tout laissait pensé que l'objectif de cette femme était de lui tirer les vers du nez. Il fallait coupé court à la conversation et lui faire croire à une rêve... ou peut être une folie... un souvenir. Mais à présent, la conversation devait être devenu trop importante dans l'esprit de la jeune femme pour qu'elle l'oubli si facilement...
L'ermite se retrouva face à un dilemme; risquer l’intégrité de la surface en faisant confiance à cette femme, une dirigeant qui plus est?

-... Vous avez vu juste. Je ne pourrai me mettre à votre place car je n'ai pour dirigeant que ma propre conscience, mais peut être que je peux concevoir votre point de vu. En effet je viens d'un autre pays, une ville souterraine tenue secrète par ses rares habitants. Une société anarchique démunie de tout chefs et autres portes paroles. Votre société n'est qu'artificielle devant notre ni. Je n'ai aucunes questions à vous révélé.

Il attendit patiemment sa réaction, espérant que son semi mensonge était bien passé. En y repensant, une dirigeante pouvait se promener ici en toute sûreté? Où était ses garde du corps? Il fit mine de se trouver une place confortable afin d'avoir un angle de vue plus large et mit ses sens à l'affût. L'echo ambiant devrai l'aider à percevoir les sons plus facilement en espérant que se soit à temps.

Alcare l'écouta le plus simplement du monde. C'était une rencontre assez étrange il fallait bien l'avouer qui avait prit plusieurs tournure assez étrange. Mais disons qu'elle avait un seul et unique avantage : le lieu. Elle connaissait presque tout son royaume par coeur, et celui là en priorité. C'était malheureusement son seul avantage qu'elle était venue ici seule, comme toujours. Si les gens du conseil ou autre savait qu'elle venait ici sans protection, cela serait sûrement très mal vu, on lui collerait alors sur le dos des homme plus idiot les uns que les autres pour être surveillé, de telle sorte qu'elle ne pourrait pu venir ici tranquillement. Mais ça, l'inconnu qui n'avait pas dégainer prendre sa main un peu plus tôt mais juste lui donner un nom qu'elle pensait vrai sans avoir aucune preuve de cela pour autant, ça il ne pouvait pas le savoir. Et c'était plutôt bien. A voir son mouvement pour aller sur un point assez stratégique pour voir des attaquants, elle se dit qu'il devait avoir eu la même idée. Mais il n'avait pas la réponse ! Elle si ... elle sourit quand il eu finit de parler.

La dirigeante croisa les bras simplement à la fin de son discours, considérant pendant quelques secondes les choix qui s'offraient à elle. Pouvait elle le croire ? Rien n'était moins sur, le dénommé Awkdjian restait un parfait inconnu pour elle et pour, apparemment, tous ceux de son peuple. Que faire alors ? S'il disait la vérité, elle avait devant elle un merveilleux moyen d'en apprendre plus sur ce deuxième pays .. il venait lui même de s'avouer ennui de d'Evalar, quoi de plus normal que de l'attraper et de lui tirer les verres du nez ? Mais en même temps, qu'il avoue tout cela aussi facilement restait suspect et lui donnait plutôt envie de rester sur ses gardes. Si c'était vrai, était il lui aussi tout seul ? Ou avait il des amis avec lui ? A vrai dire, elle n'était venue avec personne, mais d'un simple son elle pouvait faire en sorte que les gardes arrivent ici en moins de temps qu'il ne faut pour le dire .. Pourtant ce n'était pas son choix en premier lieu, vraiment pas. Elle le regarda, souriant un peu

- Si vos dires sont vrais, Awkdjian Arcanis, porte parole d'une cité anarchique utopique, alors ne seriez vous pas tout simplement un ennemi en voyant votre ardeur à cacher votre identité et à connaitre nos secrets ? Un espion peut être ? Ou bien tout ceci est faux, du début à la fin. Malgré tout, dans les deux cas, vous cachez bien des choses qui pourraient être plus utile à moi qu'à vous.

Elle fit un pas vers lui pour voir un peu sa réaction. Elle n'avait dit absolument rien de catégorique, elle avait fait de simple supposition.. ce qui se passerait s'il était ceci, s'il était cela, si ses paroles étaient fausses ou non. Elle sourit un peu plus avec cette nouvelle proximité. Elle ne devait surtout pas le laisser partir ..

- Si vous dites vrai, devrais je m'attendre à être attaqué ? Car un espion ne révèle pas aussi facilement son appartenance. Dois je sentir en danger alors monsieur l'étranger ?

» ☽ Alcare Gallifrey ☾ une souveraine d'une terre promise